• Mon installation en maraîchage bio

     

     

    Cet article fait suite à celui qui relate mes souvenirs d'enfances " Rêv' & Alizés" qui ont forgés et ancrés en moi comme une encre indélébile, le désir de poursuivre dans cette voie qui est le maraîchage bio.

     

    Je me suis installée seule en confiance cette année 2013, en culture maraîchère bio.

    Je me suis installée sur une parcelle d'herbes folles en friche depuis plus de 30 ans que j'ai pu façonner en planches permanentes, à ma guise tout en gardant à l'esprit de ne pas trop détruire le biotop existant, arbres, haies sauvages ont été conservés en intégralité, la ruche de Georges (propriétaire du terrain) sous le vieux tilleul est restée en place.

     

    Je remarque que mes légumes sont moins sensibles aux maladies et parasites quand je laisse les déchets de cultures dans sillons pour décomposition naturelle grâce à la vie du sol suivie après culture systématiquement d'une rotation de mauvaises herbes servant d'engrais vert sur les planches extérieures uniquement.

     

    Tout ceci constitue un compostage de surface que seule la vie du sol sait si bien le faire, je n'interviens pas dans ce processus d'humification.

    Je fournis à la vie du sol de quoi se nourrir pour que celle-ci puisse fournir à dose homéopathique à son tour tous nutriments dont mes légumes ont besoin.

    Par ce biais, je ne court-circuite pas le système que la nature à pris le temps de mettre en place depuis des millénaires.

     

    J'arrose peu et ce, grâce à une biodiversité de plantes sur une même planche qui me permets de conserver une couverture satisfaisante du sol.

    Ainsi les plantes ne se portent que mieux, allant puiser dans le sol eau et éléments nutritifs dont elles ont besoin, leurs racines étant profondément ancrées et ce grâce à l'aide de la vie trépidante du sol aboutissant à des saveurs, odeurs et couleurs prononcées et embaumantes.

     

    Mon objectif final tend vers une parcelle maraîchère bio agroécologique pour que l'entité des êtres (vie du sol, légumes, animaux et moi-même) puisse vivre en intense harmonie avec la nature dans l'esprit de la permaculture.

     

    Index 

    Une parcelle préservée nommée "Bio Ti Lande"

    Heureux hasard!

    Apprivoiser et apprécier le temps saisonnier

    J'avance confiante grâce à mes mentors

    Je cultive bio!

    Mes planches permanentes! 

    Mon choix du "non travail du sol" et d'une utilisation d'une couverture permanente 

    Depuis ma prim'enfance

    D'où vient ce nom"Bio Ti Lande"?

    Cit'action

    Aparté 

     

     

     

     

    Une parcelle préservée nommée "Bio Ti Lande"

     

    Parcelle en friche La Lande

     

    Parcelle en friche La Lande

    Parcelle en friche depuis + de 30 ans à "La Lande"

     

    Création de la mare

    Création de la mare en 2013 dans la partie basse du terrain car présence de sable en plus grande quantité favorisant la venue de l'eau de ruissellement vers la mare, présence d'argile permettant de retenir l'eau évitant l'ajout d'une bâche plastique au fond de la mare.

     

    L'emplacement de la mare préconisé par Georges a été judicieux, elle retient et conserve l'eau de ruissellement et de pluie, elle est utile pour le biotop environnant, abeilles, oiseaux, insectes, grenouilles ... vivent et viennent y puiser leur pitance.

     

     

     Préparation sol 2013

     

    Montage du tunnel

    Préparation de la parcelle , création des planches, paillage et montage du tunnel 2013 avec l'aide d'amis et d'amapiens.

     

    Solarisation tunnel

    Solarisation tunnel2

    Solarisation par pose d'une bâche plastique sur le sol afin de détruire les "mauvaises herbes" du tunnel.

     

    J'ai appris et compris le rôle crustal de la mauvaise herbe et son utilité pour le sol, la vie du sol et la plante (cf explications plus bas : "Le non travail du sol et utilisation d'une couverture permanente d'herbe détruite avant mise en place des cultures extérieures").

     

     

    Planches permanentes 2013

    Planches permanentes avant paillage

       Index 

     

     

     

    Je me suis installée sur une parcelle de 1 hectare, dont le propriétaire se prénomme aussi "Georges" comme mon père.

    Heureux hasard!

     

    Tout comme j'écoutais tout ce que m'inculquait mon père Georges à la Martinique, ce Georges là (de la France métropolitaine), je l'écoute avec plaisir, tout en retenant ce qui concorde avec mes aspirations profondes et laissant ce qui ne me convient pas!

    Georges est un ancien qui n'est jamais avare de conseils bienveillants. 

     

    Je me suis installée non pas à la Martinique comme je l'imaginais. La vie nous ouvre des perspectives impensables allant de surprises en surprises.

    Celle-ci en est une!

     

    Je suis maraîchère à "La Lande" en Touraine où chaleur ensoleillée ne dure qu'une saison. 

    Que cela ne tienne!  

     

    Bio Ti Lande à La Lande de Reugny

    BioTiLande à l'entrée de "La Lande" de Reugny

     

      Index 

     

     

     

    Apprivoiser et apprécier le temps saisonnier

    J'ai appris à apprivoiser et apprécier le temps qui court de l'été où tout fourmille et foisonne, le temps automnal qui constitue pour moi un second printemps puis la période nonchalante passant de l'automne à l'hiver durant laquelle les légumes s'endorment peu à peu qui néanmoins préfigure au printemps suivant, un départ sur les chapeaux de roues des légumes mis en place à cette période.

     

    Culture dans le tunnel 2013

    Cultures sous tunnel

     

    Cultures en plein champ

    Cultures en plein champ

     

     

    Je suis en paix avec la nature qui m'entoure, je respire et vie avec elle!

     

    L'été a enveloppé ma parcelle de sa douce chaleur puis elle s'est imprégnée d'une chatoyante odeur-terre de vie automnale.

     

    Salades d'automne

    Salades d'automne

     

    Courge Buttercup

    Courge

     

     

    Quelque fois, je la découvre sous un manteau blanc hivernal, elle s'est laissée couvrir durant la nuit d'une éphémère pellicule dentelée qui le jour pointant se dissolve en fines gouttelettes enivrant le repas de la terre.

     

    Rêv' & Alizés

    Fine pellicule de givre sur ma mare

     

     

    Au printemps prochain, ma parcelle continuera de nourrir une multitude d'êtres vivants s'abandonnant congratuleusement à mes futurs légumes pointant tout en se laissant envoûter par l'odeur des fleurs printanières.

     

     

    abeilles et ruche

    Réveil printanier des abeilles à BioTiLande

    C'est Georges qui s'occupe de ses ruches

    et des essaims nouvellement formés

     

    Parterre de fleurs printanières

    Magnifique parterre de fleurs printanières 

     

    Prunus en fleur à Bio Ti Lande

    Un des prunus en fleur

    clôturant la parcelle BioTiLande

     Index 

     

     

    J'avance confiante grâce,

    à des sources diverses et variés qui m'interpellent. J'y puise uniquement les éléments de ces sources qui me parlent tout en laissant de côté ceux qui ne sont pas en adéquation avec ma vision essentielle ne pas bouleverser le sol et la vie qui s'y trouve afin de conserver et maintenir l’équilibre de la vie.

     

    Par exemple, le double-bêchage proposé par John Jeavons me laisse perplexe, celui-ci crée un chamboulement du sol.

     

    Il est de même pour l'ajout de compost mur au sol ou de fumier. Bien que ces deux composants soient bénéfiques à la pousse des plantes, j'ai toutefois remarqué que ceux-ci attiraient bien plus d'insectes, bactéries et champignons nuisibles aux plantes tout en s'avérant être bien inutiles à la vie du sol étant des matières ayant déjà été décomposées par celle-ci.

     

    Je préfère donc l'utilité du compostage de surface, c'est à dire laisser les déchets de légumes, la mauvaise herbe et le foin être dégradé par la vie du sol sans court-circuiter le système.

     

    Mes sources et ressources proviennent :

    - de mes formations initiales agricoles (BEP Polyculture-élevage, BTA Productions (animales et végétales), BTS Productions animales, stage de 7 mois intensifs en Maraîchage bio chez un producteur;

     

    - de mes origines Antillaises et agricoles regroupant un savoir-faire intégré dans le "Jardin-créole", ce melting-pot de connaissances venues de nos ancêtres Amérindiens, Européens, Africains, Asiatiques (Indes et Chine). Je constate que la permaculture est ni plus, ni moins que, ce que nous antillais et toute autre population autochtone pratiquent depuis des lustres.

     

    La permaculture est en fait, le bons sens naturel oublié par certain et remis au goût du jour; 

     

    - des données technico-économiques relatives au maraîchage sur petite surface " Guides techniques maraîchage bio";

     

    - des pratiques de maraîchage bio intensif sur petites surfaces que propose depuis 40 ans John Jeavons "Grow biointensive". Ce lien pdf en français résume la technique de John Jeavons : « Résumé du manuel Grow biointensive traduction Française.pdf »;

     

    - de la vision du maraîchage bio intensif aux Antilles mise en place depuis 46 ans à Cuba qui est toute aussi éloquente  et sources d'informations :  "Potagers bio intensifs à Cuba";

     

    - de l'agriculture vivrière et maraîchère bio intensive développées depuis plus de 30 ans au Bénin au "Centre Songhaï", une ferme bio autonome formant des fermiers-entrepreneurs.

     

     

    La baisse de la charge de travail en hiver me permet d'affiner mes connaissances en participant aux formations proposées par BioCentre, le GABBTO 37, tout en continuant à lire et visualiser des vidéos relatives à mon métiers.

    Je vous invite à piocher dans mon article "Biblio Ti Lande", les livres de ma bibliothèque personnelle que j'apprécie.

     

     

    De même, j'avance grâce,

    à des deux rencontres fondamentales de maraîchers cultivant sur planches et sur petites surfaces (moins d'1 hectare) depuis plus de 10 ans pour l'un et plus de 30 ans pour l'autre, en maraîchage bio-intensive.

     

    L'un cultive au Canada "Jean-Martin Fortier", l'autre aux Etats Unis "Eliot Coleman".

    J'ai eu le plaisir de les rencontrer cette année 2013, à la "Ferme du Bec Hellouin" et d'acquérir dans la lancée leur livre "Le jardinier-maraîcher" et "Des légumes en hiver", livre "The winter harvest handbook" traduit en français par Elsa Petit.

     

    Dans les techniques qu'ils préconisent, je ne suis pas en accord avec tout et ne conserve donc que certaines données.

     

    Bien que j'ai effectué de nombreux stages et formations avant de débuter dont le "stage pratique" de 7 mois en maraîchage bio pleins de ressources, néanmoins faire ses premières armes sur son propre terrain est

    capital! 

     

    J'apprends sur le tas, comme cela s'est précédemment déroulé pour mes deux métiers "d'agent de vente" en agence de voyage puis de "secrétaire juridique" en cabinet d'avocats. 

    Index 

     

     

     

    Je cultive bio!

    Sur planches permanentes et bien que mes premiers légumes ont été semés tard dans la saison au mois de juin, j'ai pu tout de même faire mes preuves et apprendre en expérimentant sans cesse, en observant le comportement de mes légumes et de tous ses acolytes, en retenant et conservant les données de mes réussites mais aussi en virant de bord ou abandonnant quand échecs il y avait.  

     

    L'observation et les échecs me font grandement avancés, je ne les considère pas comme une perte de temps mais comme un grand pas vers une meilleure et nouvelle appréhension de la nature!

     

     

    Vue ensemble tunnel

    Planches permanentes du tunnel au printemps 
     Index 

     

     

     

    Mes planches permanentes! 

     

    Charrue vigneronne

    Planches façonnées à la charrue vigneronne

     

    Rotavator

    puis passage d'un rotavator pour émietter les mottes, mais l’un des inconvénients de cet outils est la création d'une semelle de labour donc,

    J'ai stoppé l'utilisation du rotavator qui déséquilibrait l'écosystème.

    Finalement avancer rapidement pour préparer un immense lit de semence n'est pas une démarche allant dans le sens de la nature ni celle de ma nature.

     

     

    Vue ensemble Bio Ti Lande

    Vue ensemble de BioTiLande au printemps

     

    Je passais le rotavator à fleur de sol afin de fractionner les "mauvaises herbes" et les déchets de légumes et ainsi éviter que mes buttes ne s’affaissent par un passage profond de cet outil.

     

    Mais il s'avère que c'est dans les tous premiers centimètres que la vie du sol est la plus riche et active.

     

    Autre fait important, le rotavator crée une semelle de labour et déchiquette tout sur son passage, vers de terre, insectes, champignons du sol inclus, dénature la structure du sol et vide celui-ci de son essence.

     

    Un immense lit de semence fait ainsi est uniquement "beau" aux yeux des hommes mais pas du tout conforme aux yeux de la nature.

     

    Cela ne me plaisait guerre, ce constat me mettait vraiment mal à l'aise, je me sentais en discordance total avec mon essence.

     

    J'ai donc pris le temps de prendre le temps!

     

    Le temps pour préparer au fur et à mesure ma parcelle avec ce que la nature me fournit gratuitement et généreusement, en arrêtant de lutter contre mais plutôt de faire avec, en l’occurrence, de faire avec la dite mauvaise herbe.

     Index 

      

     

     

    Mon choix du "non travail du sol" et d'une utilisation d'une couverture permanente 

     

    J'ai donc abandonné cette technique de rotor!

     

    En tout état de cause, la nature ayant horreur du vide, s'empressera de recouvrir cette terre mise à nu sans défense, selon ses possibilités et le degré des dégâts occasionnés.

     

    Ma priorité a été de rétablir la situation en laissant pousser une couverture de plus en plus naturel de mauvaises herbes en tendant le plus rapidement possible vers le "non travail du sol" pour :

    -  limiter le fastidieux désherbage,

    -  amoindrir l'arrosage,

    - aider les légumes à faire face plus facilement aux conséquences d'une sécheresse ou au contraire aux surplus d'eau,

     

    mais aussi fait important auquel on ne pense pas : 

    -  arrêter d'affamer la vie du sol en lui enlevant le pain de la bouche (la mauvaise herbe et la matière organique verte et fibreuse sont source énergétique de la vie du sol) et de la dérégler en favorisant les insectes et maladies virulentes, j'y viens!

     

    N'est-ce-pas là l'esprit du bon sens où tout ce qui se trouve sur place et se recycle sur place est bien plus profitable aux futurs légumes par rapport à ce qui est apporté d’ailleurs.

     

    N'est-ce-pas cela le cycle naturel?

     

    Il faut garder à l'esprit qu'une plante déjà présente fait un travail faramineux.

    En effet, elle utilise sa partie aérienne pour accueillir l'énergie lumineuse lors de sa photosynthèse tout en puisant par sa partie souterraine les minéraux du sol en exsudant une grosse partie de sa source énergétique, produit de sa photosynthèse en l'occurrence son sucre, mise à disposition de sa rhizosphère l'aidant dans sa tâche. 

     

    Fort de ce constat, je décide de changer catégoriquement de technique vers ce "non travail du sol" afin de conserver un sol toujours couvert de plantes pérennes "mauvaises herbes" me servant d'engrais verts que je n'ai nul besoin d'acheter ni de semer, mais que je détruis par occultation par la pose de bâches noires d’ensilage que je retire entièrement pour pouvoir semer ou transplanter mes légumes.

     

    Bien sûr, j'ai remarqué qu'un travail du sol booste la vie du sol et accentue par le réveil de cette vie grouillante et plein d'entrain la minéralisation de la matière organique,

     

    et j'ai bien conscience que tout ceci favorise la pousse de mes légumes,

     

    mais,

     

    le revers de la médaille est qu'il s'en suit la perte de l'eau du sol, la destruction de la vie du sol, la perte d'éléments nutritifs, le compactage et le tassement du sol...

     

    Des légumes poussant dans ces conditions deviennent lourds et obèses, simplement gorgés du trop plein d'eau apporté par l'arrosage, ramenant trop de nitrates, donc favorisant les sucres au détriment des anti-oxydants bénéfiques pour la santé humaine mais aussi pour la défense de ces dits légumes contre la prédation.

     

    Ce types de légumes sont dès lors des "attire-mouches" sans défenses pour tous les prédateurs, insectes, champignons, bactéries... me donnant plus de travail de soin en tisanes, décoctions ou purins.

     

    En ayant cette attitude rotor, je voyais bien que je rentrais dans cycle sans fin du défaire-faire-refaire!

     

    Autres faits importants pour la clientèle!

    Des légumes lourds et obèses uniquement gorgés d'eau, de nitrates, de sucres, ne sont pas du tout bénéfiques pour la santé humaine et une fois récoltés, ils ne se conservent pas bien longtemps.

     

    Mon choix est donc fait!

    Par ce biais, je ne court-circuite plus le destin naturel de la vie.

    Mes légumes poussant dans ce type de sol en équilibre sont, plus gouteux, plus nutritifs et se conservent bien plus longtemps.

     

    Pour élargir la réflexion sur l'utilité de conserver son sol toujours couvert, je vous invite à écouter Konrad Schreider qui expose avec brio sur cette vidéo le rôle essentiel du couvert végétal, en viticulture, en maraîchage, en grandes cultures...

    Il explique comment procéder pour que la plante cultivée ne puisse plus être une "plante intrus" mais devenir comme il le dit si bien, une "plante intrant", entrant entièrement dans le cycle de la nature.

     

     

    Le travail du sol en vigne est-il nécessaire ? - Konrad Schreiber

     Index 

     

     

     

    Depuis ma prim'enfance,

    ma vie s'est construite et façonnée en ce bois qui plie au gré des difficultés, quelquefois entêtée et dure comme le bois du goyavier mais bien souvent réfléchie et flexible comme le bambou, dans l'ultime but d'attendre la voie que je me suis fixée.

     

    Mon ange gardien est

    en l'occurrence, ma foi en Dieu qui représente en tous lieux un doux et précieux soutien, ma force spirituelle et physique.

     

     

    Et je me relève et avance!

    Comme écrit Aimé Césaire dans son poème "Comme un malentendu de salut : Parole due"

    ... Avance en chemin

    sans écarter les chiens

    le vent par toi vivant par toi-même les acharne

    de tout ce que de montagne il s'est bâti en toi

    construis chaque pas déconcertant

    la pierraille sommeilleuse

    ne dépare pas le pur visage de l’avenir

    bâtisseur d’un insolite demain

    que ton fil ne se noue

    que ta voix ne s’éraille

    que ne confinent tes voies

    Avance...

    Index 

     

     

     

    D'où vient ce nom"BioTiLande"?

    "BIO TI LANDE" est le nom que j'ai choisi, mon conjoint m'en a donné l'idée. j'aime tout jeu de mot, vous l'avez sûrement remarqué!

     

    Donc, BIOTILANDE renvoie à la beauté d'une nature généreusement belle qui fournit des fruits et légumes de qualité supérieure.

    Nature is beautiful!

     

    Panier BioTiLande

    Le panier de légumes bio été 2014 à BioTiLande

     

    BIO pour "Agriculture Biologique", parcelle en friche depuis + de 30 ans, culture biologique menée en agro-écologique permaculturelle,

    TI, clin d'oeil à mes origines Créole, signifiant "Petit"

    LANDE, ma parcelle se situe au lieu dit "La Lande".

     

    Bio Ti Lande is beautiful!

     

     

    Le second volet de ma vie!

    Il s'est donc ouvert au mois de mai de cette année 2013 qui aujourd'hui ce termine.

    Poignante et intense année 2013!

     

    Ce volet se tourne pour s'ouvrir vers une toute nouvelle page blanche à écrire sur le thème de mon nouveau métier maraîcher que j'exerce.

    Métier maraîcher, ô combien passionnant!

      Index   

     

     

     

    Cit'action

               "Le bonheur n’est pas une plante sauvage

    qui vient spontanément,

    comme les mauvaises herbes des jardins :

    c’est un fruit délicieux, qu’on ne rend tel,

    qu’à force de culture" 

    Nicolas Restif de la Bretonne

     

     

     

    Hit the road Jack

    magnifiquement interprétée par Ray Charles

      Index 

     

     

     

    Aparté

    P'tit clin d'oeil à deux amies avec lesquelles je dansais sur cette chanson, à la manière des "Blues Brothers" avec lunette de soleil, of course.

    Nous dansions tout en confectionnant des paniers de légumes lors de mon stage pratique de 7 mois en maraîchage bio.

    J'y pense tout sourire aux lèvres! 

    Index 

     

     

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  • Commentaires

    1
    Martine
    Lundi 2 Mars 2015 à 21:29

    Bonjour Jacky

    Belle promenade  sur ton espace comme si j'y étais et que j'ai pris plaisir  à découvrir.

    Formidable.

     

    2
    Jeudi 5 Mars 2015 à 10:36

    Tout le plaisir est pour moi Martine, ton mail m'enchante et me réchauffe le cœur! Bizzz Jacky

    3
    mick
    Jeudi 4 Février 2016 à 20:39

    bonjour jacky,

    Je prend plaisir à te lire, à regarder ton travail, ta persévérance et ta simplicité. Tous ces talents me réchauffent le coeur. Je t'écris de ta Martinique et te dis "Tchimbé Raid Pa moli". Je pense plantes, je respire plantes, je vis plantes. Merci jacky

    mick972

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    4
    Dimanche 7 Février 2016 à 18:51

    C'est tout aussi un plaisir pour moi de vous lire Mick, vos simples mots me rapproche en pensée de la Martinique.

    Continuez à penser, respirer et vivre plante, c'est grâce à elle qui nous vivons sainement.

    Elle débarrasse notre atmosphère du gaz carbonique qui nous est toxique et rejette sa source oxygénée, précieuse et enivrante.

    Elle nous fournit son sucre élaborée à base de ce carbone de l'air recyclée en perle, dont nous nous servons comme source énergétique savoureuse à souhait qui nous permet de réfléchir sans fléchir.

    Que demander de plus à la nature, elle nous procure tout à foison, il suffit juste, oui juste, d'agir en sorte pour ne pas déplumer la poule aux œufs d'or et de se retrouver qu'avec un sac alléger en plumes!

    En vous lisant je pense à ces mots d'Aimé Césaire dans Armes miraculeuses : Les purs sang, que je vous dédie

    "...Mes pieds vont le vermineux cheminement,

    plante

    mes membres ligneux conduisent d’étranges sèves

    plante plante

    et je dis

    et ma parole est paix

    et je dis et ma parole est terre

    et je dis

    et

    la joie

    éclate dans le soleil nouveau..."

    Mwen ka tchimbé

    Plis fos pou'w Mick! Jacky

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